Voyage au pays des mots
Désenchantées : La disparition de Sarah Leroy, quinze ans, a bouleversé la petite bourgade de Bouville-sur-Mer et ému la France entière. Dans chaque foyer, chaque bistrot, on élaborait des hypothèses, mais ce qui est vraiment arrivé, personne ne l’a jamais su.
Vingt ans plus tard, Fanny revient sur les lieux de ce drame qui a marqué sa jeunesse. Et c’est tout un passé qu’elle avait préféré oublier qui resurgit... Car l’histoire de Sarah Leroy, c’est aussi un peu la sienne, et celle d’une bande de filles qui se faisaient appeler les « Désenchantées ». Une histoire qui a l’odeur des premières cigarettes et du chlore de la piscine municipale, des serments d’amitié et surtout, des plus lourds secrets.
Celles et ceux qui passent ici régulièrement savent à quel point j'avais aimé le précédent livre de Marie Vareille (ainsi gèlent les bulles de savon). C'est donc avec joie que j'ai reçu ce livre en cadeau pour mon anniversaire (de la part de ma fille). Je me suis très vite plongée dedans. Cette fois, Marie Vareille touche au stryle "polar", en tous cas intrigue policière - journalistique, façon cold case. Si on est loin des polars ou thrillers, l'intrigue n'en est pas moins intéressante et le point de vue choisi est particulireèement sympathique. Comme d'habitude, l'auteure nous offre une galiere de personnages bien documentée, sensibles et auquels on s'attache. Vous l'aurez compris, j'ai lu ce livre avec délectation. Parfait pour ce début d'été. YYYYY
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Miss Islande : Islande, 1963 – cent quatre-vingt mille habitants à peine, un prix Nobel de littérature, une base américaine, deux avions transatlantiques, voilà pour le décor. Hekla, vingt et un ans, emballe quelques affaires, sa machine à écrire, laisse derrière elle la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík avec quatre manuscrits au fond de sa valise. Il est temps pour elle d’accomplir son destin : elle sera écrivain. Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d’énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l’amie d’enfance qui s’évade par les mots – ceux qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas –, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche…
Après "Rosa Candida", c'est le deuxième livre que je lis de cette auteure. Celui-ci nous parle de féminisme, de liberté, d'écriture, d'inspiration, ... avec beaucoup de douceur. L'insertion de poèmes, de styles différents, confère à ce roman un caractère unique. Le style est vraiment agréable, bien traduit. Malgré quelques lenteurs (voulues, je pense), j'ai bien aimé cette histoire, cette vie de Hekla, de Jon John, et des autres. YYYYY
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La somme de nos vies : Camille, jeune fleuriste qui rêve sa vie, visite des appartements qu'elle n'a aucune intention d'acheter. Marguerite, quatre-vingt-sept ans, met en vente son appartement qu'elle s'est pourtant juré de ne jamais quitter. Derrière leurs fenêtres qui se font face, dans cette rue parisienne, la vie de l'une n'apparaît à l'autre qu'en reflet. Les mensonges de Camille à son entourage et les secrets de Marguerite enfouis soigneusement depuis l'enfance se croisent et se répondent. Comment prendre sa vie à bras-le-corps quand on a décidé d'en vivre une autre ?
Vous vous souvenez de la chanson "ultra-moderne solitude"... et bien, c'est ainsi que je pourrais résumer ce petit bonbon. Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce livre de Sophie Astrabie. On pourrait le qualifier de feel-good, mais peu m'importe. Je me suis attachée à ces personnages, à ces vies simples mais boulversées. Sophie Astrabie nous offre un moment de tendresse et d'humanité. Une lecture qui donne le sourire et fait du bien. J'ai beaucoup aimé. YYYYY
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Les mémoires d'un chat : Un chat de gouttière au parler franc et rompu au langage des humains a pris ses quartiers dans le parking d'un immeuble de Tokyo. Lui qui, pour rien au monde, ne troquerait sa liberté se fait un jour percuter par une voiture et se voit contraint d'accepter la perspective d'une cohabitation durable avec Satoru, un locataire, qui le soigne et lui attribue un nom - Nana.
Cinq ans plus tard, des circonstances imprévues obligent Satoru à se séparer de Nana. Désireux de lui trouver un bon maître, il se tourne vers d'anciens camarades d'études, disséminés aux quatre coins du Japon. Commence alors une série de voyages et de retrouvailles qui sont pour Nana autant d'occasions de découvrir le passé de Satoru et de nous révéler maints aspects de la société japonaise.
Quel plaisir de me replonger dans la littérature japonaise avec ce livre ! Vous connaissez mon amour des chats, alors, allié à mon goût pour le Japon et sa littérature, je me suis dit que ce livre ne pouvait que me plaire... et ce fut le cas ! Voici un road-movie japonais, raconté par un chat, Nana, auquel se mêle les récits de souvenirs des humains. Une histoire pleine de sensibilité, de drôlerie, et une fin qui pourrait ressembler à un tableau. Une vraie découverte. YYYYY
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Et voilà pour aujourd'hui.
A bientôt.