"lire des livres, lire délivre"
"La jeune fille et la nuit" : Un campus prestigieux figé sous la neige Trois amis liés par un secret tragique. Une jeune fille emportée par la nuit.
Côte d’Azur - Hiver 1992. Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, l’une des plus brillantes élèves de classes prépas, s’enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Pour la jeune fille, « l’amour est tout ou il n’est rien ». Personne ne la reverra jamais.
Côte d’Azur - Printemps 2017. Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime – les meilleurs amis de Vinca – ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, dans des circonstances terribles, ils ont tous les trois commis un meurtre et emmuré le cadavre dans le gymnase du lycée. Celui que l’on doit entièrement détruire aujourd’hui pour construire un autre bâtiment.
Après avoir été un peu déçue par les précédents, j'ai sincèrement pris plaisir à lire ce dernier opus de G. Musso. Il reste quelques longueurs, mais globalement, c'est un bon polar, un bon Musso bien ficelé jusqu'au bout. Un bon moment de lecture. YYYYY
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"Beaux seins, belles fesses" : Beaux seins belles fesses. Les enfants de la famille Shangguan a été publié en Chine en 1995. Il raconte l'histoire d'une famille, la famille Shangguan, de la province du Shandong (région natale de l'auteur) depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours en mettant en valeur la figure de la mère, qui donne naissance à neuf enfants dont un seul garçon.
Vaste fresque de la société rurale dans cette province confrontée à l'invasion allemande puis japonaise, et aux prises de pouvoir successives du Guomindang et du Parti communiste, ce roman est centré sur le personnage de Jintong (Enfant d'or) que son attachement immodéré et obsessionnel au sein maternel entraîne dans des situations plus tragiques les unes que les autres. Les destins du garçon et de ses huit sœurs sont irrésistiblement liés aux aléas de l'histoire de la chine au XXe siècle.
Ce livre, d'un prix Nobel de littérature, est resté longtemps sur ma table de chevet, et c'est parce qu'il s'est retrouvé dans la sélection de mon club de lecture de septembre que je me suis décidée à plonger dedans. J'y ai retrouvé le ton, l'écriture décalée des grands poètes et récrivains chinois... ce ton qui a valu bien des déboires et de critiques à son auteur dans son pays. J'ai vraiment aimé ce livre, dont le titre n'est finalement pas du tout évocateur du contenu, mais qui se voulait volontairement provocateur. YYYYY
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"la ferme du bout du monde" : Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise. Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille et ses secrets. 1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre. Jusqu’à cet été 1943 qui bouleverse leur destin.
Eté 2014. La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira. Deux étés séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?
C'est Cath qui m'avait donné envie de lire ce livre. Je n'ai pas été déçue. J'ai aimé ces deux parcours parallèles, ces destins de femmes et ces secrets de famille, distillés peu à peu au fil des pages. J'ai aimé l'atmosphère, les paysages, et malgré quelques longueurs / lenteurs, j'ai vraiment aimé ce livre. Une belle découverte. YYYYY
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"My absolute darling" : A quatorze ans, Turtle Alveston arpente les bois de la côte nord de la Californie avec un fusil et un pistolet pour seuls compagnons. Elle trouve refuge sur les plages et les îlots rocheux qu'elle parcourt sur des kilomètres. Mais si le monde extérieur s'ouvre à elle dans toute son immensité, son univers familial est étroit et menaçant : Turtle a grandi seule, sous la coupe d'un père charismatique et abusif. Sa vie sociale est confinée au collège, et elle repousse quiconque essaye de percer sa carapace. Jusqu'au jour où elle rencontre Jacob, un lycéen blagueur qu'elle intrigue et fascine à la fois. Poussée par cette amitié naissante, Turtle décide alors d'échapper à son père et plonge dans une aventure sans retour où elle mettra en jeu sa liberté et sa survie.
C'est à la radio que j'ai entendu parler de cet ouvrage pour la première fois, au début de l'été. Les critiques étaient dithyrambiques, cela me tentait donc, autant que ça me faisait peur... Je n'ai pas été déçue ! L'écriture est affûtée, l'ambivalence de la personnalité de Julia, les cruautés subies, tout est écrit avec une plume sûre, juste, une traduction qui sert parfaitement le roman dans sa version française. Bref, vous l'avez compris, une vraie découverte et un vrai coup de coeur pour ce semestre. Ce roman restera dans mon top 5 de l'année ! YYYYY
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"le crime était signé" : À peine seize ans, cette gamine retrouvée nue, étranglée près du cimetière... Et ces pervers qui s'exhibent entre les tombes... Et ce fumier qui croit séquestrer l'innocence qu'il a perdue... Morte d'avoir trop ou mal aimé ? Des halls de banlieue, zones de non-droit, à la propriété somptueuse d'aristocrates au-dessus des lois, la Crim' est malmenée, impuissante à répondre au drame des parents ! Alors que l'ADN reste muet, un témoin "signe" une vérité singulièrement humaine...
Je ne connaissais pas l'auteur, je me suis laissée tenter par la quatrième de couverture. Le livre ne démarre pas mal, l'intrigue intéressante, les enquêteurs ne sont pas lisses, et la pelote se déroule peu à peu, dénouant les noeuds de l'intrigue, parfois noires, parfois franchement "beurk", sans réelle raison au service de l'histoire. Pourtant, si ce polar se lit assez bien, je n'ai pas été réellement emballée. C'est un polar sympa, sans plus. YYYYY
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"le premier jour de l'hiver" : Lalie a toujours un sourire accroché au visage. Sur le chemin de la vie, elle aime danser, jouer, courir comme tous les enfants. Elle porte en elle le bonheur sans pourtant le connaître depuis sa naissance. Déjà, dans le ventre de sa maman se trouvaient les germes d'un parcours sinueux, d'une vie de bébé marquée par les hospitalisations, les malformations et par un mal peu connu : le trouble de l'oralité. Il freine le langage et l'alimentation. À plus de deux ans, Lalie ne parle pas. Elle comprend mais ne prononce aucun mot si ce n'est « maman ». Elle n'aime pas manger : chaque repas est un vrai combat, il faut l'amuser sans cesse pour lui faire oublier ce moment, pour qu'elle veuille ouvrir la bouche. Cet écrit raconte le combat de ses parents pour parvenir petit à petit à la faire avancer, et l'aider à devenir une petite fille comme les autres. À l'heure où la place de la femme dans la société est une question centrale, ce témoignage est aussi le regard d'un papa, l'évocation de ses réussites, de son implication, de ses échecs et de ses faiblesses face à la force de l'instinct maternel.