Lectures
Un petit tour par ici aujourd'hui pour vous parler de mes dernières lectures. Quatre livres au menu de cet article, avec un que j'ai adoré, qui m'a fait pleuré plusieurs fois, un que j'ai beaucoup aimé, et deux qui m'ont terriblement déçue !
Allez, je commence par ceux qui m'ont le moins plu, de façon à terminer par mon coup de coeur !
la bibliothèque des coeurs cabossés : Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine.
Je me faisais un plaisir d'ouvrir ce livre, qui trônait depuis pas mal de temps sur ma table de chevet. Les premières pages m'ont d'abord bien plu, émue... mais ça s'est vite arrêté ! Malheureusement, le coeur de l'histoire tourne rapidement en rond, les personnages n'ont pas le relief que j'attendais et le final est tellement loufoque qu'il n'est absolument pas crédible et qu'il laisse une impression bizarre sur ce livre. Sincèrement, je me faisais une joie de le lire et j'ai mis un temps infini à aller au bout.
Si vous l'avez lu, je serai sincèrement curieuse de connaitre votre avis. (pour Cath, je sais, et finalement, je pense que je partage son avis !)
un parfum d'herbe coupée : « Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j’ai fait la gueule. Mais j’ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l’odeur de sa première clope. J’ai dit “ouais”, j’ai dit “super”, la mort dans l’âme, même si j’avais compris que la GTS pour la GTX, c’était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. » Par petites touches qui sont autant d’instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté : la route des vacances, les filles, Totor le paysan aux cèpes et la maison de famille, des livres, quelques sauterelles, Raspoutine le berger allemand… Des petits riens qui seront tout.
J'ai acheté ce livre, en me disant qu'après "la bibliothèque...", ce serait comme un parfum d'enfance, une madeleine de Proust ... et puis, ... Bof ! J'ai été moins déçue que par le précédent, malgré tout. Quelques passages m'ont fait sourire, m'ont évoqué des souvenirs d'enfance sympathiques, mais globalement, le parfum qui m'est resté ressemble plus à un goût d'inachevé. C'est un petit livre sympathique, sans plus.
le garçon qui ne parlait pas : Tandis que les feuilles d’automne commencent à tomber, le vice questeur Patta demande à Brunetti d’enquêter sur une petite infraction commise par la future bru du maire. Le commissaire Brunetti n’a guère envie d’aider son patron à récolter les faveurs politiques, mais il est bien obligé de s’incliner. Puis c’est au tour de sa femme, Paola, de lui présenter une requête. L’handicapé mental employé par leur pressing vient de mourir d’une overdose de somnifères, et Paola ne peut pas supporter l’idée que dans la vie comme dans la mort, personne ne l’ait remarqué ni aidé. Brunetti se met au travail mais, à sa grande surprise, il ne découvre rien sur cet homme : pas d'acte de naissance, pas de passeport, pas de permis de conduire, pas de carte de crédit. Pour l’administration italienne, il n’a jamais existé.
Ce livre m'a été offert par mon Zhom, attiré par le titre. J'ai tout de suite accroché à ce polar de D. Leon, dont j'avais déjà lu deux autres titres. J'ai adhéré de suite à la thématique, et, me suis figurée très facilement cet homme qui ne parle pas, qui ne fait pas de bruit et qu'on remarque à peine. Le polar est très bon, l'idée de départ originale et touchante. Bref, un très bon moment pour les amateurs du genre.
la vie réserve des surprises :